This site uses cookies.
Some of these cookies are essential to the operation of the site,
while others help to improve your experience by providing insights into how the site is being used.
For more information, please see the ProZ.com privacy policy.
Freelance translator and/or interpreter, Verified site user
Data security
This person has a SecurePRO™ card. Because this person is not a ProZ.com Plus subscriber, to view his or her SecurePRO™ card you must be a ProZ.com Business member or Plus subscriber.
Affiliations
This person is not affiliated with any business or Blue Board record at ProZ.com.
Services
Translation, Interpreting, Editing/proofreading, Voiceover (dubbing), Subtitling, Training
Expertise
Specializes in:
Journalism
Poetry & Literature
Sports / Fitness / Recreation
Education / Pedagogy
Law (general)
Tourism & Travel
Medical: Health Care
Finance (general)
Economics
Telecom(munications)
Also works in:
Safety
More
Less
Rates
Portfolio
Sample translations submitted: 3
French to Spanish: El día de Venus Mohamed Leftah General field: Art/Literary Detailed field: Poetry & Literature
Source text - French Leftah, M. (2009) Le Jour de Venus. Paris :
Il n’était pas encore six heures, ce vendredi fin de semaine, lorsque soudain retentit
l’appel du muezzin à la première prière du soir,ASRtirant le commissaire Khabir de la
cogitation méthodique, intense et sévère – sévère, parce que la personne dont il était en
train d’étudier le dossier était la présidente du mouvement féministe, dont plusieurs
photos émaillaient ce dossier, en adoucissant, semblait-il au commissaire, le tranchant,
la charge accusatrice – dans laquelle il était plongé, presque sans interruption, depuis le
début de l’après-midi.antesDUHUR« Allah Akbar ! » marmonna-t-il machinalement à la suite du
muezzin, puis, après avoir jeté un dernier regard courroucé à une photo où le beau
visage souriant avait l’air de le narguer, il leva enfin ses yeux fatigués de ce dossier qui,
malgré le langage codé et la sécheresse des rapports qui y étaient insérés, était comme
bourdonnant, comme palpitant de la vie la plus intime, la plus secrète d’une femme.
Féministe ! Le commissaire prononça mentalement le mot : avec étonnement – il
n’arrivait pas encore à s’habituer à la sonorité exotique de ce mot –, avec mépris, avec
rage. Il ne savait plus s’il était toujours en état de pureté, depuis sa prière du milieu de
l’après-midiDUHUR, mais l’eût-il été, il estimait néanmoins qu’il devait refaire ses ablutions. Ce
long après-midi passé à dépouiller, à étudier, à examiner, autant sinon plus, les pièces
du dossier que le beau visage, un et multiple, qui l’émaillait et le parsemait : qui peut se
dire immunisé contre l’adultère du regard ? Le commissaire maudit Satan, rabattit dans
un claquement sec la couverture du dossier et se dirigea vers la vaste pièce dont la porte
donnait sur son bureau et que, dès sa nomination au poste qu’il occupait actuellement –
commissaire principal du SDRG, le Service des renseignements généraux –, il avait
aménagée en salle d’ablutions et en mini mosquée à son usage personnel. Il n’était pas
rare en effet de trouver, en annexe au bureau officiel de hauts fonctionnaires, une telle
pièce, offrant en général les commodités d’une salle de bains mais parfois, aussi
saugrenu que cela puisse paraître, celles d’un vaste et confortable lit de surcroît. Pour
que la salle de bains moderne et fonctionnelle réponde à sa nouvelle destination, le
commissaire s’était contenté d’y apporter quelques objets modestes, hétéroclites, mais à
la fonctionnalité bien précise : un siège en bois, bas sur ses quatre pieds courtauds, deux seaux en plastique et un récipient pour transvaser l’eau, des sandales aux semelles
épaisses, en bois, une pierre ponce, enfin une espèce de ceinture en crin végétal,
prolongée à ses deux extrémités par deux cordelettes souples, tressées dans la même
matière. Cette « ceinture » pouvait évoquer en ces lieux un instrument fait pour
intimider, voire torturer ; en fait, elle était utilisée pour se frictionner le dos, lors de la «
grande purification » où la moindre parcelle du corps doit être offerte à l’eau lustrale.
En plus de cet équipement somme toute bien modeste, mais répondant aux exigences
d’un rituel purificatoire minutieux, obsessif, le commissaire avait mis aussi sur la petite
étagère de verre surplombant le lavabo, des produits utilisés comme cosmétiques par les
femmes, mais aussi par les croyants les plus pointilleux ; seulement, pour ces derniers,
non point par puérile coquetterie ou désir de s’embellir, mais dans une intention pieuse,
une ardente aspiration à imiter dans ses moindres détails, ce que les livres de la Sira
rapportaient sur le comportement du prophète dans sa vie quotidienne. Ainsi, un hadith
conseillait-il aux croyants, comme le faisait le prophète lui-même : « Mettez du souak
sur vos bouches, car par elles sortent les paroles du Coran. » Sur l’étagère de verre,
étaient ainsi posés, en plus d’un bouquet de souak, des fioles de formes diverses
contenant, entre autres cosmétiques traditionnels, du henné et du khôl (fard noir avec
lequel on borde l’intérieur de l’œil. En dehors du regard aiguisé, pénétrant, qu’il
conférait aux yeux, ce fard était censé posséder une vertu prophylactique magique,
conjurer le mauvais œil). Enfin, seul vrai aménagement, le commissaire avait installé
une porte coulissante pour séparer cette salle d’ablutions – qu’un regard malveillant
pouvait prendre pour une dépendance d’alcôve – du reste de la pièce qui allait faire
office de mosquée. Mosquée exiguë et sobre jusqu’au dépouillement : sur le sol, un
tapis de prière ; aux deux murs latéraux, accrochés et se faisant vis-à-vis, un chapelet à
grains d’ambre et une photo encadrée de la « mère des cités » : La Mecque ; , comme l’était en ce moment le commissaire : nu ;
immaculé.
Le commissaire faisait sa prière, mais sans sérénité, l’esprit et le cœur traversés, malgré
lui, par des pensées et des sentiments fugaces, vagabonds, contrastés. C’était comme si
la salle d’ablutions qu’il avait aménagée déployait pour la première fois son pouvoir
maléfique, montrait, bien que voilés – bien que séparée du sanctuaire –, son visage et
ses sortilèges d’alcôve, laissait échapper à travers la portière coulissante, de capiteux
effluves. Qui avait bouleversé cet espace où jusqu’à présent, malgré une mince cloison séparatrice,
il n’y avait nulle solution de continuité, nul hiatus, entre un lieu de
purification et un autre de recueillement ? Le commissaire, sans se le formuler en mots,
sentait sourdement et de tout son être, dans chacune de ses articulations et à chaque
prosternation, à chaque génuflexion, qu’un mal sournois, invisible et néanmoins presque
palpable, s’était infiltré dans son sanctuaire inviolable ; dans un lieu où chaque fois qu’il
pénétrait, une indicible, une totale quiétude l’enveloppait dans ses bras maternels,
apaisants, lui faisant oublier charges, obsession du renseignement, dossiers… Voilà,
c’était ça l’objet perfide d’où s’était échappé le charme maléfique qui avait envahi son
sanctuaire : Le Dossier ! Le Visage, Le Corps qu’il n’avait cessé d’examiner, de
dépouiller, depuis le début de cette si courte, si longue après-midi d’hiver, jusqu’à
l’heure vespérale que n’avait célébrée nul soleil s’éteignant dans une dernière profusion
de couleurs, mais seulement l’appel retentissant, millénaire, du muezzin : «Allah
Akbar.»
Translation - Spanish El día de Venus
Mohamed Leftah
Aún no eran las seis de la tarde de aquel viernes, transcurrían las últimas horas del fin de semana, cuando de repente resonó la voz del muecín llamando a la oración del ocaso. Eso sacó al comisario Kabhir de su metódica, intensa y severa concentración. Severa porque la persona cuyo expediente estaba examinando era la presidenta del movimiento feminista. Una buena cantidad de fotos acompañaban dicho expediente, y suavizaban, le parecía al comisario, la concluyente carga acusatoria que lo mantenía absorto, casi sin pausa, desde que empezase a mediodía. «Alá Akbar» masculló de forma mecánica cuando terminó el muecín, luego, tras haberle echado, con cierto fastidio, un último vistazo a una foto donde ese bello y sonriente rostro parecía burlarse de él, levantó por fin sus fatigados ojos de aquel expediente que, a pesar del lenguaje codificado y de la austeridad de los informes que llevaba adjuntos, era como si susurrase, como si en él palpitara la vida más íntima y secreta de una mujer.
¡Feminista! El comisario pronunció mentalmente esa palabra: con asombro ―todavía no llegaba a habituarse a la exótica sonoridad del término―, con menosprecio y con rabia. No sabía si aún conservaba el estado de pureza desde su oración de la tarde, pero aún si así fuese, estimaba que por lo menos debía hacer sus abluciones. Aquella larga tarde la había pasado escrutando, examinando y estudiando exhaustivamente los documentos del expediente, tapizados y esmaltados por ese bello rostro, único y repetido: ¿Quién puede decir que está inmunizado contra las miradas adúlteras? El comisario maldijo a Satanás, cerró de un golpe seco la tapa del expediente y se dirigió a la espaciosa dependencia contigua a su despacho, la cual, desde su nombramiento en el puesto que ocupaba en la actualidad ―comisario principal del Servicio General de Inteligencia―, había habilitado como sala de abluciones y minimezquita para su uso personal. No era nada raro encontrar, anexo al despacho oficial de los altos funcionarios, una de estas dependencias que ofrecían por lo general las ventajas de contar con un cuarto de baño, mas, en ocasiones, y por descabellado que esto pueda parecer, con una amplia y confortable cama supletoria. Para que el moderno y funcional cuarto de baño respondiera a su nueva finalidad, el comisario se había contentado con aportar algunos objetos modestos y heterogéneos, pero con una funcionalidad muy precisa: un taburete bajo de madera con cuatro patas rechonchas, dos cubos de plástico y un recipiente para verter el agua, unas sandalias con gruesas suelas de madera, una piedra pómez y, por último, una especie de cinturón de fibra vegetal, prolongado en ambos extremos por dos cordones flexibles trenzados en el propio material. Aquel «cinturón», en ese lugar, podría evocar a un instrumento hecho para intimidar, incluso torturar; pero, de hecho, su función era la de friccionar la espalda durante la «purificación mayor» cuando la más mínima porción del cuerpo debe ser ofrecida al agua purificadora. Además de estos útiles, ante todo muy modestos, pero que se correspondían con las exigencias de un ritual purificador minucioso y obsesivo, el comisario había dispuesto a su vez, en un pequeño estante de cristal que había sobre el lavabo, algunos productos que las mujeres utilizan como cosméticos, pero que también usan los creyentes más meticulosos; solo que ellos no los usan en absoluto debido a una pueril coquetería o por el deseo de embellecerse, sino con una intención piadosa, una ardiente aspiración a imitar, hasta en los más mínimos detalles, lo que los libros de la Sira contaban sobre el comportamiento del profeta en su vida cotidiana. En estos términos, un hadiz aconsejaba a los creyentes, tal y como el mismo profeta hacía: «Limpiaos la boca con souak1, pues de ella salen las palabras del Corán». En el estante de cristal descansaban, además de un manojo de souak, unos frascos de formas diversas que contenían, entre otros cosméticos tradicionales, henna y khol (maquillaje negro para el borde de los párpados que, además de conferir una mirada aguda y penetrante, se supone que aporta una virtud mágico-profiláctica: conjurar el mal de ojo). En definitiva, la única reforma que el comisario había acometido en realidad fue instalar una puerta corredera para separar la sala de abluciones ―que una mirada malintencionada podría tomar por una alcoba― del resto de la dependencia que hacía la función de mezquita. Una mezquita reducida y sobria hasta rayar la austeridad que tenía en el suelo una alfombrilla de oración y en ambos muros laterales, colgados uno frente al otro, un rosario con cuentas de ámbar y una foto enmarcada de la «madre de las ciudades», La Meca. En cuanto a la pared frente al hombre que oraba, que era lo que hacía en ese momento el comisario, estaba desnuda e impoluta.
El comisario realizó sus oraciones, pero sin sosiego. Con el alma y el corazón atravesados, muy a su pesar, por pensamientos y sentimientos fugaces, errantes y encontrados. Era como si la sala de abluciones, que él había acondicionado, desplegara por primera vez su poder maléfico, y mostrara, aunque de forma velada ―a pesar de estar separada del santuario― su faceta y sus hechizos de alcoba al dejar que escaparan, a través de la puerta corredera, fragancias embriagadoras. ¿Qué había alterado aquel espacio al que hasta entonces le bastaba un delgado tabique para que no hubiese ninguna solución de continuidad, ningún hiato, entre un lugar de purificación y otro de recogimiento? El comisario, aunque no podía expresarlo con palabras, sentía, íntimamente y con todo su ser, en cada una de sus articulaciones y cada vez que hacía una prosternación o una genuflexión, que un solapado, invisible y, sin embargo, casi palpable mal se estaba infiltrando en su inexpugnable santuario; en un lugar donde cada vez que él entraba, una inefable y total quietud le envolvía con brazos maternales y serenos, haciéndole olvidar el cargo, la obsesión por el servicio secreto, los expedientes... ¡Claro! Ese era el pérfido objeto del que había escapado el hechizo maléfico que había invadido su santuario: ¡El expediente! El rostro, el cuerpo que no había dejado de examinar, de escrutar, desde que empezase en el albor de esa tarde de invierno, tan corta, tan larga, hasta aquella hora vespertina que no había sido exaltada por ningún sol extinguiéndose en una última profusión de colores, sino por la sonora, rotunda y milenaria llamada del muecín: «Alá Akbar»
Spanish to English: Certificado de pertenencia a las fuerzas armadas General field: Law/Patents Detailed field: Certificates, Diplomas, Licenses, CVs
Source text - Spanish Dª MARTA MÓNICO CASTILLO SARGENTO CG DEL ET.ES.INF.LIG. CON DNI Nº 75.130.942-Q JEFE DE LA SWECCIÓN DEL BCZM I/64", DEL QUE ES JEFE EL TENIENTE CORONEL D. MANUEL JOSÉ MARTIN RICO CG. DEL ET. EOF. INF. CON DNI 09.758.652-M.
CERTIFICO: Que D. germán escarré Vera con DNI 44.774.431-D, estuvo destinado en el Batallón de Cazadores de Montaña 562/19932/11 del BOD 253 hasta el 05 de septiembre del 2013, cumpliendo satistactoriamente con sus obligaciones diarias.
Y para que conste a petición del interesado y a los efectos de certificar que ha estado destinado en esta Unidad expido el presente Certificado en la Plaza de Jaca (Huesca), a los 17 días del mes de febrero del año 2014.
Translation - English
The document presents the official seal of the Spanish Ministry of Defence in the left side of his head. In the right side of his head reads: ARMY; GROUND FORCE; LIGHT FORCE;MOUNTAIN TROOPS HEADQUARTER; RCZM(Regiment of Mountain Hunters) "GALICIA" 64
MRS MARTA MÓNICO CASTILLO SARGENT CG (General Corps). OF THE ET(Army). ES (Non-commissioned Officer Level). INF. LIG (Light Infantry). WITH NID 75,130,941-Q NON-COMMISSIONED OFFICER IN COMMAND OF FIRST SECTION OF BCZM I/64(Battalion of Mountain Hunters), IN WHERE THE OFFICER IN COMMAND IS THE LIEUTENENT COLONEL MR MANUEL JOSÉ MARTIN RICO CG(General Corps). OF THE ET(Army). EOF(Ordinary Officer Level). INF(Infantry). WITH NID 09,758,652-M
I HEREBY CERTIFY: That Mr. Germán Escarré Vera with NID 44,774,431-D was posted in this Battalion of Mountain Hunters "Pirineos" I/64 from December, 24th 2011 by decree 562/19932/11 of the BOD(Official Gazzete of the Ministry of Defence) 253 to September, 5th 2013, and that he successfully met his daily occupations.
And in order to stand on it, as the interested has demand, and for the purpose to certify that he has been posted to this unit, I draw up this certificate in the Place of Jaca (Huesca) at 17 days of the month of February of the year 2014.
In the end of this document appears two signatures and the regiment's seal.
This is the true and Correct Translation of the Original Document from Spanish in to English.
Catalan to Spanish: Capítulo CCXXXIII del Tirant Lo Blanc General field: Art/Literary Detailed field: Poetry & Literature
Source text - Catalan Rèplica que fa Tirant a Plaerdemavida.
-Temor de restar ab tal vergonya me tol de guanyar paraís en aquest món e repós en l´altre, emperò diré lo que em par, que en temps d'adversitat los parents e amics tornen enemics. E lo meu ignocent desig no és pus sinó ab amor fer serveis en aquella de qui sò e seré tant com la vida m'acompanyarà, e ab aquest article de fe vuil viure e morir. E si la tua voluntat ab lo meu desig eren concordes, molt ne seria la mia ànima aconsolada. Totes les coses qui es representen a la mia vista, no és pus sinó temor de vergonya, e és nit escura, car no puc veure lo que desitge; per fe hauré a creure que sa majestat sia . En aquest cas jo em despulle la temor e vergonya, e abrigue'm d'amor e pietat, per què us prec que anem sens pus tardar, e veja jo aquest cos glorificas: puix llum no hi ha, ab los ulls de la pensa lo veuré.
-Puix ab tants ginys vos he portat -dix Plaerdemavida- en defensa de ma honor, e delit e profit vostre, restau per aquell qui sou.
E soltà’l de la mà. Com Tirant se véu que Plaerdemavida l'havia deixat, e no sabia on era perquè llum en tota la cambra no havia, e així lo féu estar per espai de mitja hora en camisa e descalç: e tan baix com podia la cridava, e ella lo sentia molt bé e respondre no li volia. Com Plaerdemavida véu que prou l'havia fet refredar, pres-li'n gran pietat, acostà's a ell e dix-li:
-Així castiga hom los qui són poc enamorats! ¿Com podeu vós pensar que dona ni donzella li puga desplaure, vulla's sia de gran o de poca condició, que no sia tostemps desitjosa que sia amada? E aquell qui més vies honestes, ço és secretes, de nit o de dia, per finestra, porta o terrat, hi porà entrar, aquell elles lo tenen per millor. ¡Força que em desplauria a mi que Hipòlit fes semblant! Que, d'una amor que ara li porte, llavors li'n portaria quaranta. E si estar no volia segura, no em desplauria que em prengués per los cabells, e per força o per grat, rossegant-me per la cambra, me fes callar e fer tot lo que ell volgués. E molt lo n'estimaria més que jo conegués que és home e que no fes així com vós die, que no la voldríeu per res descomplaure. E en altres coses la deveu vós honrar, amar e servir; mas, que siau ab ella en una cambra a soles, no li guardeu cortesia en semblant acte. ¿No sabeu vós, com diu lo psalmista, manus autem? És la glosa: si adquerir voleu dona o donzella no vullau vergonya ni temor haver; e si ho feu , no us tendran per millor.
-Per la mia fe - dix Tirant-, donzella, vós m'haveu dada més notícia de mos defalts que no ha fet jamés negun confessor per gran mestre en teologia que fos! Prec-vos que em porteu prestament al llit de ma senyora.
Plaerdemavida lo hi portà e féu-lo gitar al costat de la Princesa. E les posts del llit no aplegaven a la paret envers lo cap del llit. Com Tirant se fon gitat, dix la donzella que estigués segur e no es mogués fins a tant que ella lo hi digués. E ella se posà al cap del llit estant de peus, e lo seu cap posà entre Tirant e la Princesa, e ella tenia la cara devers la Princesa; e per ço que les mànegues de la camisa l'empedien, despullà-les, e pres la mà de Tirant e posà-la sobre los pits de la Princesa, e aquell tocà-li les mamelles, lo ventre e d'alli avall. La Princesa despertá's e dix:
-Val-me Déu, i com est feixuga! Mirau si em pot deixar dormir.
Dix Plaerdemavida tenint lo cap sobre lo coixí:
-Oh com sou donzella de mal comport! Eixiu ara del bany e teniu les carns llises e gentils: prenc gran delit en tocar-les.
-Toca on te vulles -dix la Princesa-, e no poses la mà tan avall com fas.
-Dormiu e fareu bé, e deixau-me tocar aquest cos que meu és -dix Plaerdemavida-, que jo só ací en lloc de Tirant. Oh traïdor de Tirant, e on est tu? Que si tenies la má lla on jo la tinc, e com series content!
E Tirant tenia la mà sobre lo ventre de la Princesa, e Plaerdemavida tenia la sua má sobre lo cap de Tirant, e com ella coneixia que la Princesa s'adormia, fluixava la má e llavors Tirant tocava a son plaer; e com ella despertar-se volia, estrenyia lo cap a Tirant i ell estava segur. En aquest deport estigueren per mes espai d'una hora, i ell tostemps tocant-la.
Com Plaerdemavida conegué que ella molt bé dormia, afluixá del tot la má a Tirant, i ell volgué temptar de paciencia de voler dar fi a son desig, e la Princesa se comença a despertar, e mig adormida dix:
-Que, mala ventura, fas? No em pots lleixar dormir? ¿Est tornada folla, que vols temptar lo que és contra ta natura?
E no hagué molt estat, que ella conegué que era més que dona, e no ho volgué consentir e començá a donar grans crits. E Plaerdemavida tancava-li la boca, e dix-li a l'orella perqué neguna de les altres donzelles no ho oïssen:
-Callau, senyora, e no vullau difamar la vostra persona: he gran dubte que no ho senta la senyora Emperadriu; callau, que aquest és lo vostre cavaller, qui per vós se deixará morir.
-Oh!, maleita sies tu -dix la Princesa-, ¡e no has haguda temor de mi ni vergonya del món! ¡Sens jo saber res, m'has posada en tan gran treball e difamació!
-Ja, senyora, lo mal fet és -dix Plaerdemavida-; dau remei a vós e a mi: e par-me que lo callar es lo mes segur e lo que mes pot valer en aquests afers.
E Tirant ab baixa veu la suplicava tant com millor podia. Ella, veent-se en tant estret pas, de l'una part la vencia amor, e de l'altra tenia temor, mas la temor excel-lia l'amor e deliberá de callar e no dir res.
Com la Princesa cridà lo primer crit, ho sentí la Viuda Reposada, e hagué plena noticia que la causa del cridar havia fet Plaerdemavida, e que Tirant devia ésser ab ella; pensá que si Tirant passava a la Princesa, que ella no poria complir son desig ab ell. E ja tothom callava, e la Princesa no deia res, sinó que es defenia ab paraules gracioses que la plasent batalla no vingués a fi.La Viuda s'assigué al llit e donà un gran crit e dix:
-I què és lo que teniu, filla?
Despertà totes les donzelles ab grans crits e remor, e venc a notícia de l'Emperadriu. Totes se llevaren cuitadament, qui totes nues, qui en camisa, e ab cuitats passos anaren a la porta de la cambra, la qual trobaren molt bé tancada, e a grans crits demanaren llum. E en aquest instant que tocaven a la porta e cercaven llum, Plaerdemavida pres a Tirant per los cabells e apartà'l de lla on volguera finar sa vida e posà'l en lo retret e féu-lo saltar en un terrat que hi havia e donà-li una corda de cànem perqué s'acalàs dins l'hort, e d'allí podia obrir la porta, car ella hi havia ben proveït perquè quan vingués, ans del dia, se'n fos pogut anar eixint per una altra porta.Mas tan gran fon l'avalot e los grans crits que daven les donzelles e la Viuda que no el pogué traure per lo lloc on ella havia pensat, e fon forçat que el tragués per lo terrat, e donà-li la corda llarga, i ella prestament se'n tornà, e tancà la finestra del retret e anà on era sa senyora.
E Tirant donà volta e lligà fort la corda, e ab la pressa que tenia per no ésser vist ni conegut no pensà la corda si bastava en terra; deixà's anar per la corda avall e fallia-se'n més de dotze alnes que no plegava en terra; fon-li forçat de lleixar-se caure, perquè los braços no li podien sostenir lo cos, e donà tan gran colp en terra que es rompé la cama.
Deixem a Tirant, que està de llarg, gitat en terra, que no es pot moure.
Com Plaerdemavida se'n fon tornada, portaren la llum e totes entraren ab l'Emperadriu, i ella prestament li demanà quin avalot era estat aquell, per quina causa havia cridat.
-Senyora -dix la Princesa-, una gran rata saltà sobre lo meu llit e pujà'm sobre la cara, e espantà'm tan fort que haguí de cridar tan grans crits que fora estava de tot record; e ab l'ungla ha'm arrapada la cara, que si m'hagués encertat en l'ull, quant mal m'haguera fet!
E aquell arrap li havia fet Plaerdemavida com li tancava la boca perquè no cridàs.
L'Emperador se fon llevat, e ab l'espasa en la mà entrà per la cambra de la Princesa, e, sabuda la veritat de la rata, cercà totes les cambres.Emperò la donzella fon discreta: aprés que l'Emperadriu fon entrada e parlava ab sa filla, ella saltà en lo terrat e prestament llevà la corda e sentí plànyer a Tirant. Prestament presumí que era caigut, e no dix res e tomà-se'n dins la cambra. E havia tan gran remor per tot lo palau, d'aquells de la guàrdia e dels oficials de la casa, que açò era cosa de gran espant de veure ni de sentir, que si los turcs fossen entrats dins la ciutat no s'hi fera major fet. L'Emperador, qui era home molt sabut, pensà que açò no fos més que rata: fins dins los còfrens cercà, e totes les finestres féu obrir; e si la donzella un poc se fos tardada en llevar la corda, l'Emperador l'haguera trobada.
Lo Duc e la Duquessa, qui sabien en aquest fet, com sentiren la remor tan gran, pensaren que Tirant era estat sentit. Pensau lo cor del Duc quin devia estar, que ves a Tirant en tan gran congoixa ésser posat, car pensava que l'haguessen mort o apresonat; armà's prestament, que allí tenia les sues armes per ajudar a Tirant, e dient entre si:
-Hui perdré tota ma senyoria, puix Tirant és en tal punt.
-¿Què faré jo -dix la Duquessa-, que les mies mans no tenen forma per vestir-me la camisa?
Com lo Duc fon armat, ixqué de la sua cambra per veure açò què era e per saber on era Tirant; e anant trobà l'Emperador que se'n tornava a la sua cambra, e lo Duc li demanà:
-Què es açò, senyor? ¿Quina novitat tan gran es estada aquesta?
Respòs l'Emperador:
-Les folles de donzelles, qui de no res temoregen. Una rata, segons m'han recitat, es passada sobre la cara de ma filla e, segons ella diu, ha-li fet senyal en la galta. Tornau-vos-ne a dormir, que no us hi cal anar.
Lo Duc tornà-se'n a la sua cambra e recità-ho a la Duquessa, e prengueren los dos gran consolació com res de Tirant no era estat. Dix llavors lo Duc:
-Per nostra Dona, jo anava ab tal deliber, que si l'Emperador hagués pres a Tirant, que ab aquesta atxa jo haguera mort a l'Emperador e a tots los qui fossen de sa voluntat; e aprés, Tirant o jo fóra estat emperador.
-Però més val que així sia estat -dix la Duquessa.
Llevà's corrent e anà a la cambra de la Princesa. Com Plaerdemavida la véu dix-li:
-Senyora, jo us clam mercé que estigau ací e no consintau que negú diga mal de Tirant, e jo iré a veure qué fa.
Com fon sobre lo terrat, no gosava parlar per ço que no fos oïda de negú, e sentí que ell se planyia fort e deia en forma de semblants paraules.
Translation - Spanish Réplica que hace Tirant a Plaerdemavida.
-Temor de quedar en tal vergüenza me priva de ganar paraíso en este mundo y reposo en el otro, sin embargo diré lo que me parece, que en tiempos de adversidad los parientes y amigos vuélvense enemigos. Y mi inocente deseo no es otro sino con amor servir a aquella de quien soy y seré tanto como la vida me acompañará, y con éste artículo de fe quiero vivir y morir. Y si tu voluntad con mi deseo fueran concordes, mucho sería mi alma consolada. Todas las cosas que se representan a mi vista, no es sino temor de vergüenza, y es noche oscura, porque no puedo ver lo que deseo; por fe habré de creer que su majestad sea. En este caso yo me despojo el temor y la vergüenza, y me abrigo de amor y piedad, porque os ruego que vayamos sin más tardar, y vea yo este cuerpo GLORIFICAS: pues luz no hay, con los ojos del pensamiento lo veré.
-Pues con tantas estratagemas os he traído -dijo Plaerdemavida- en defensa de mi honor, y delito y provecho vuestro, quedat por aquel que sois.
Y le soltó de la mano. Cuando Tirant se vio que Plaerdemavida lo había dejado, y no sabía donde estaba porque luz en toda la cámara no había, y así lo hizo estar por espacio de media hora en camisa y descalzo: y tan bajo como podía le gritaba, y ella lo oía muy bien y responderle no quería. Cuando Plaerdemavida vio que bastante le había hecho enfriar, prestole gran piedad, acercose a él y díjole:
-¡Así se castiga a los que son poco enamorados! ¿Como podéis vos pensar que ni a mujer ni a doncella le pueda desagradar, quiérase sea de gran o de poca condición, que no esté siempre deseosa de ser amada? Y aquel que más vías honestas, es decir secretas, de noche o de día, por ventana, puerta o terrado, pueda entrar, aquel ellas lo tienen por el mejor. ¡Bastante me disgustaría a mí que Hipólito me lo diere a entender! Que, de un amor que ahora le tengo, entonces le tendría cuarenta. Y sí estar no quería segura, no me disgustaría que me tomara de los cabellos, y por fuerza y por AGRADO, arrastrándome por la cámara, me hiciese callar y hacer todo lo que él quisiese. Y mucho lo querría más que yo conociere que es hombre y que no hiciere como os digo, que no la querríais por nada desagradar. Y en otras cosas la debéis vos honrar, amar y servir; más, que seáis con ella en una cámara a solas, no le guardéis cortesía en semejante acto. ¿No sabéis vos, como dijo el salmista, manus autem? Es la glosa: si ganar queréis mujer o doncella no queráis vergüenza ni temor tengáis; y si lo hacéis, no os tendrán por mejor.
-¡Por mi fe -dijo Tirant-, doncella, vos me habéis dado más noticia de mis faltas que no lo ha hecho jamás ningún confesor por gran maestro en teología que fuese! Os ruego que me llevéis prestamente al lecho de mi señora.
Plaerdemavida lo llevó y lo hizo acostarse al lado de la Princesa. Y las tablas de la cama no dejaban que la cabecera llegara a la pared. Cuando Tirant se hubo acostado, dijo la doncella que estuviese seguro y no se moviese hasta que ella se lo dijera. Y ella se puso en la cabecera y se quedó de pié, y su cabeza puso entre Tirant y la Princesa; y como las mangas de la camisa la impedían, desnudolas, y tomó la mano de Tirant y púsola sobre los pechos de la Princesa, y aquel tocole las tetas, el vientre y allí abajo. La Princesa despertó y dijo:
-¡Válgame Dios, y qué pesada eres! Mira si puedes dejarme dormir.
Dijo Plaerdemavida que tenía la cabeza sobre el cojín:
-¡Oh, cómo sois doncella de mal porte!
Salís ahora del baño y tenéis las carnes lisas y gentiles: tengo gran deleite en tocarlas.
-Toca donde quieras -dijo la Princesa-, y no pongas la mano tan abajo como haces.
-Dormid y haréis bien, y dejadme tocar este cuerpo que mio es -dijo Plaerdemavida-, que yo estoy aquí en lugar de Tirant. ¡Oh traidor de Tirant!, ¿y dónde estás tú? ¡Qué si tuviereis la mano allá donde yo la tengo, y cómo estaríais de contento!
Y Tirant tenía la mano sobre el vientre de la Princesa, y Plaerdemavida tenía su mano sobre la cabeza de Tirant, y cuando ella notaba que la princesa se dormía, aflojaba la mano y entonces Tirant tocaba a su placer; y cuando ella despertase quería, le apretaba la cabeza a Tirant y él estaba seguro. En este recreo estuvieron por más espacio de una hora, y él todo el tiempo tocándola.
Cuando Plaerdemavida notó que ella muy bien dormía, le aflojó toda la mano a Tirante, y el quiso tentar la paciencia al querer poner fin a su deseo, y la princesa se empezó a despertar, y medio dormida dijo:
-¿Qué, mala ventura, haces? No me pudes dejar dormir? ¿Te has vuelto loca, que quieres tentar lo que es contra tu naturaleza? Y no pasó mucho, que ella supo que era más que mujer, y no lo quiso consentir y comenzó a dar grandes gritos. Y Plaerdemavida tapábale la boca, y decíale al oído para que ninguna de las otras doncellas lo oyesen:
-Callad, señora, y no queráis difamar vuestra persona: tengo gran duda que no lo oiga la señora Emperatriz; callad, que este es vuestro caballero, que por vos se dejaría morir.
-¡Oh! Maldita seas tú -dijo la Princesa-. ¡y no has tenido temor de mí ni vergüenza del mundo! ¡Sin yo saber nada me has puesto en tan gran tribulación y difamación!
-Ya, señora, el mal hecho está -dijo Plaerdemavida-; dad remedio a vos y a mí: y para mí que el callar es lo más seguro y lo que más puede valer en estos asuntos.
Y Tirant en voz baja le suplicaba tanto como mejor podía. Ella, viéndose en tan estrecho paso, por una parte la vencía el amor, y por otra sentía temor, mas el temor aventajaba al amor y decidió callar y no decir nada.
Cuando la Princesa gritó por primera vez, lo oyó la Viuda Reposada, y tuvo plena noticia que la causa del gritar había sido Plaerdemavida, y que Tirant debía estar con ella; pensó que si Tirant cabía en la Princesa, que ella no podría cumplir su deseo con él. Y ya todos callaban, y la princesa no decía nada, sino que se definía con palabras graciosas que la placentera batalla no viniera a su fin. La viuda se sentó en la cama y dio un gran grito y dijo:
-¿Y qué es lo que tenéis, hija?
Despertó a todas las doncellas con grandes gritos y alboroto, y llegó a noticia de la Emperatriz. Todas se levantaron precipitadamente, quien todas desnudas, quien en camisón, y con cuidados pasos fueron a la puerta de la cámara, la cual encontraron muy bien cerrada, y a grandes gritos pidieron luz. Y en este instante en que tocaban a la puerta y buscaban luz, Plaerdemavida agarró a Tirant por los cabellos y lo de allá donde quisiera acabar su vida y lo puso en el gabinete y lo hizo saltar a un terrado que había y le dio una cuerda de cáñamo para que bajase al huerto, y de allí podía abrir la puerta, pues ella había bien proveído para que cuando viniese, antes del día, se hubiera podido ir saliendo por otra puerta. Pero tan grande fue el alboroto y los grandes gritos que daban las doncellas y la Viuda que pudo él salir por el lugar donde ella había pensado, y fue forzado que el saliera por el terrado, y diole la cuerda larga, y ella prontamente se giró, y cerró la ventana del gabinete y fue donde estaba su señora.
Y Tirant le dio la vuelta y ató fuerte la cuerda, y con la prisa que tenía por no ser visto ni conocido no pensó en la cuerda si llegaba al suelo; se dejó ir por la cuerda abajo y faltaban mas de doce anas que no llegaba al suelo; le fue forzado de dejarse caer, porque los brazos no le podían sostener el cuerpo, y dio tan gran golpe contra el suelo que se rompió la pierna.
Dejemos a Tirant que está extendido, acostado en el suelo, que no se puede mover.
Cuando Plaerdemavida estuvo de vuelta, trajeron la luz y todas entraron con la Emperatriz, y ella prontamente le preguntó que alboroto había sido ese, por qué causa había gritado.
-¡Señora -dijo la Princesa- una gran rata saltó sobre mi cama y se subió sobre mi cara, y espantome tan fuerte que tuve que gritar tan grandes gritos que fuera estaba de todo recuerdo; y con la uña me ha arañado la cara, que si me hubiese acertado en el ojo, cuánto mal me hubiera hecho!
Y aquel arañazo lo había hecho Plaerdemavida cuando le tapaba la boca para qué no gritara.
El Emperador se había levantado y con la espada en la mano entró en la cámara de la Princesa, y, sabida la verdad de la rata, buscó en todas las cámaras. Pero la Princesa fue discreta: al saber que la Emperatriz había entrado y hablaba con su hija, ella saltó al terrado y prestamente quitó la cuerda y sintió dolerse a Tirant. Prestamente presumió que estaba caído, y no dijo nada y regresó dentro de la cámara. Y había tan gran confusión dentro del palacio, de aquellos de la guardia y de los oficiales de la casa, que eso era cosa de gran espanto de ver y de sentir, que si los turcos hubiesen entrado en la ciudad no se hubiese mayor hecho. El Emperador que era hombre muy sabio, pensó que eso no fue más que una rata: hasta en los cofres buscó, y todas las ventana hizo abrir; y si la doncella un poco hubiera tardado en quitar la cuerda, el Emperador la hubiera encontrado.
El Duque y la Duquesa, que sabían en este hecho, cuando sintieron el alboroto tan grande, pensaron que Tirant había sido oído. Pensad el corazón del Duque cómo debía estar, que ve a Tirant en tan gran congoja ser puesto, pues pensaba que lo habían muerto o imprisionado; se armó prestamente que allí tenía sus armas para ayudar a Tirant, y diciendo para sí:
-Hoy tomaré todo mi señorío; pues Tirant está en tal punto.
-¿Qué haré yo -dijo la Duquesa- que mis manos no tiene forma para vestirme el camisón?
Cuando el duque estuvo armado, salió de su cámara para ver que era eso y para saber dónde estaba Tirant; y fue a encontrar al Emperador que regresaba a su cámara, y el Duque le preguntó:
-¿Qué es eso señor? ¿Qué novedad tan grande ha sido esta?
Respondió el Emperador:
-Las locas de las doncellas, que de nada se atemorizan. Una rata, según me han declarado, se ha puesto sobre la cara de mi hija y, según ella dice, le ha hecho una señal en la mejilla. Volveos a dormir, que no hace falta que vayáis.
El Duque volvió a su cámara y le explicó a la Duquesa y tuvieron los dos gran consuelo cuando nada que ver con Tirant tenía. Dijo entonces el Duque:
-Por nuestra Señora, yo iba con tal resolución, que si el Emperador hubiese capturado a Tirant, que con esta hacha yo hubiera matado al Emperador y a todos los que fuesen de su voluntad; y después, Tirant o yo hubiera sido emperador.
-Pero más vale que así haya sido -dijo la Duquesa.
Levantose corriendo y fue a la cámara de la Princesa. Cuando Plaerdemavida la vio le dijo:
-Señora, yo os clamo la merced de que os quedéis aquí y no consintáis que nadie diga mal de Tirant, y yo iré a ver que hace.
Cuando estuvo sobre el terrado, no osaba hablar para no ser oída por nadie, y oyó que el se dolía fuerte y decía en forma de semejantes palabras.
More
Less
Experience
Years of experience: 11. Registered at ProZ.com: Oct 2008.
English to Spanish (University of Alicante) Spanish to English (University of Alicante) German to Spanish (TH Köln (formerly Cologne University of Applied Sciences / Fachhochschule Köln))
Memberships
N/A
Software
Adobe Photoshop, DejaVu, Microsoft Excel, Microsoft Word, OmegaT, Trados Studio